J’ai trouvé un oisillon sauvage
Par Marie-Thérèse
Paillé. À ce temps ci de
l’année, les chances que vous rencontriez un oisillon sauvage par terre
sont grandes. Sachez que ce petit être sans défenses n’est pas
nécessairement en détresse et que vous risquez de faire plus de tors que
de bien en tentant d’intervenir. Dans la plupart des cas, ils mourront
si vous tentez de vous en occuper. Ici, en Amérique du
nord, les oisillons ont peu de temps pour grandir et être prêts pour la
saison froide ou la migration, dépendant de l’espèce. Le nid devient
vite trop petit. Les oisillons emplumés qui sautent hors du nid et se
retrouvent par terre ne sont pas en perdition. Les parents sont toujours
là pas loin et viennent les nourrir. C’est le début de leur
apprentissage à voler et il est certain qu’ils ne sont pas très bons les
premiers jours. Quand vous voyez un tel
oisillon, laissez-le là où il est. Si vous en avez le temps,
éloignez-vous et observez à distance. Vous verrez qu’un des parents
viendra le nourrir. Il lui apprendra aussi à se cacher pour la nuit dans
les buissons ou des haies denses. Si par contre, vous
trouvez un oisillon sans plumes, la première chose à faire est de
regarder en hauteur et tenter de localiser le nid d’où il est tombé. Une
fois le nid localisé, trouvez une façon de l’y remettre.
(Il est faux de croire que les parents le
rejetteront si vous l’avez touché, ils n’ont pas d’odorat et ceci est un
mythe) Si le nid est vraiment inaccessible, contactez un
centre de réhabilitation d’oiseaux sauvages et amenez le aussi vite que
possible. Les gens du centre vous diront quoi faire en attendant qu’ils
le prennent en charge. N’essayez surtout pas
de le nourrir vous-même sans l’aide d’un expert. Nourrir un oisillon
sauvage n’est pas une mince affaire. Ils sont pour la plupart nourris
d’insectes et ce aux 15 minutes environ. Je vous répète que les
oisillons indigènes doivent grandir très vite et cela implique des
quantités de nourriture astronomiques considérant la taille de la petite
chose. Les chances qu’il meurt dans les heures ou les jours qui suivent
sont énormes. C’est un travail à plein temps de s’acquitter d’une telle
tâche. S’il n’y a pas de
centre à une distance raisonnable de chez-vous et que vous êtes
absolument certain que l’oisillon est en difficulté, vous pouvez lui
donner de la nourriture pour chaton que vous aurez imbibé d’eau. À
l’aide d’une pince à sourcils ou pince à bout rond si vous en avez,
caressez-le à la commissure du bec avec la nourriture tiède que vous
tenez avec la pince. Il ouvrira le bec et vous y insérez la nourriture.
Des insectes, c’est encore mieux. Il se peut que vous deviez lui ouvrir
le bec pour les premières rations.
Continuez à faire des recherches pour trouver un
centre de réhabilitation.
Mettez-le dans une petite boite avec au fond, un linge ou de la
paille pour lui faire un nid douillet. S’il n’est pas emplumé,
recouvrez-le pour le garder chaud.
Liste ressource région de
Montréal Le Nichoir :
637, main road, Hudson 450-458-2809 Refuge avicole de la Montérégie :
(Christina Morris) St. Clet 450-456-3167 UQROP : 514-345-8521 ext : 8427 ou 450-773-8521 ext : 8545 Union
Québécoise pour la réhabilitation des oiseaux de proie. Clinique des oiseaux de
proie, Faculté de médecine vétérinaire, Université de Montréal.
St.Hyacinthe.
CRIB :
450-467-2375
Care
and rehabilitation of injured birds ( Anne-Marie Roth) Mont
St Hilaire
(specialisés en oiseaux de proie et chauve- souris CRAL :
450-530-7952 Centre de
réhabilitation de la faune aviaire des Laurentides, Prévost Laurentian Wildlife Center :
450-966-6140 Dominic Lalonde,
Accepte oiseaux sauvages. Pas d’oiseaux de proie.
Mascouche Si vous êtes d’une
autre région au Québec ou ailleurs, et que vous connaissez ce genre de
centre, veuillez s’il vous plait nous en faire part. Nous recevons
énormément d’appels mais ne pouvons diriger tout le monde au bon endroit
par manque d’information. Merci !
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